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Retrouvez chaque semaine l’essentiel de l’actualité économique et financière dans l'Hebdo des marchés. Un nouveau format, plus court et accessible, pour un rapide tour d’horizon de l’économie et des marchés.
• Malgré plusieurs épisodes de tensions (crise grecque, crainte de contagion des difficultés des pays émergents) et une forte volatilité sur les marchés, l’année 2015 se termine, pour la zone euro, sur un bilan plutôt positif. La reprise économique a été un peu plus forte que ce qui était attendu fin 2014. La performance des actions, cependant, est un peu décevante (mais, en France, l’indice CAC 40 a tout de même progressé de 8,5% sur l’année).
• Les principaux facteurs qui ont joué positivement en 2015 (politique monétaire très accommodante, remise en ordre de marche des systèmes bancaires dans les pays les plus touchés par la crise, reflux de l’austérité) vont continuer de soutenir la croissance en 2016 ce qui incite plutôt à l’optimisme. Néanmoins, il faut garder à l’esprit que l’année qui commence ne sera pas non plus de tout repos: si les risques internes (déflation, risque de sortie de la Grèce) à la zone euro semblent avoir diminué, les risques externes (difficultés des pays émergents, possible essoufflement de la croissance américaine) ont augmenté. Par ailleurs, l’effet d’aubaine généré, pour les consommateurs, par la baisse du cours du pétrole en 2015, ne pourra être répété avec la même intensité.
• La reprise continue en zone euro, tirée par la demande interne qui permet de compenser le manque de soutien du commerce extérieur. Consommation et dépense publique vont rester des contributeurs positifs en 2016. Cependant, l’effet bénéfique de la baisse du prix du pétrole sur la consommation va progressivement s’estomper en 2016 et il faudra trouver d’autres relais de croissance, en particulier un rebond de l’investissement qui est loin d’être acquis.
• Les marchés sont dans l’attente de la décision de la Réserve fédérale le 17 décembre, même si la cause d’une hausse des taux paraît entendue. Paradoxalement, le passage à l’acte de la Réserve fédérale pourrait libérer les marchés, surtout s’ils ont repris leur élan un peu avant, et peut-être même finir par enclencher un rallye de fin d’année.
• Il ne faut pas sur-interpréter la réaction négative des marchés suite à l’annonce de la Banque centrale européenne. Les attentes étaient élevées et l’absence d’augmentation du volume mensuel du programme d’achats d’actifs a déçu. Mais les mesures annoncées sont tout de même importantes, et une grande partie de leur effet positif (notamment sur le taux de change, et donc les marges des entreprises) avait déjà été obtenu par anticipation.
• L’inflation va remonter en zone euro début 2016, en raison d’effets liés au prix du pétrole. Néanmoins, ce mouvement n’ira pas beaucoup plus loin qu’un simple alignement sur l’inflation sous-jacente (aux alentours de 1% en rythme annuel). D’importants facteurs désinflationnistes (excès de capacités et marché du travail toujours dégradé) resteront à l’oeuvre et la cible d’inflation de la Banque centrale européenne («en-dessous, mais proche de 2% »), ne sera pas atteinte avant longtemps.
• Ces bons chiffres confirment le scénario d’une hausse de taux directeurs le 16 décembre prochain. Cependant, le marché du travail américain, proche du plein emploi, ne pourra en 2016 soutenir un rythme d’amélioration aussi élevé qu’au cours des derniers trimestres. L’évolution des salaires reste l’un des éléments majeurs à suivre au cours des prochains mois.
• En zone euro, la progression des indicateurs de conjoncture (PMI, Sentiment Economique et IFO, en plus du rebond du crédit) est très encourageante pour la poursuite de la reprise. Elle va dans le sens d’une croissance supérieure à notre prévision (+1,5% pour la zone euro) en 2016. Nous préférons cependant rester prudents en raison de l’importance des risques externes. Le recul du PMI Composite français en novembre est probablement dû en partie aux attentats de Paris. Au Portugal, la situation précaire du nouveau gouvernement peut entraîner une nouvelle crise politique locale, mais pas, de notre point de vue, une confrontation avec les institutions européennes comparable à la « crise grecque » de 2015.
• Même si elle a été anticipée de longue date, la dichotomie des politiques monétaires de part et d’autre de l’Atlantique conforte notre préférence pour les actions de la zone euro. Malgré la modestie de la reprise, un euro compétitif, un prix du pétrole et des taux d’intérêts faibles sont en effet de nature à doper les résultats des entreprises du Vieux Continent.
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