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Comme évoqué à de nombreuses reprises depuis le début de l’année, l’affaiblissement du dollar, bénéficiant mécaniquement aux marchés américains et émergents mais pénalisant l’Europe et le Japon, nous conduit à réduire l’ampleur de nos paris géographiques. Ce retard initial du Japon et de la zone euro devrait toutefois peu ou prou se combler d’ici la fin d’année. Quant aux marchés émergents, risqués mais survendus et peu chers, ils ont constitué jusqu’à présent l’une des bonnes surprises de 2016 à la faveur de la stabilisation des prix du pétrole et de l’arrêt de l’appréciation du dollar. Pour que ce rebond devienne toutefois durable, des progrès plus structurels devront être accomplis, qu’il s’agisse de la stabilisation de la Chine ou des matières premières, afin que ces marchés émergents deviennent moins tributaires de la Réserve fédérale et plus liés au redémarrage de leurs profits.
• Sur l’ensemble du trimestre, les actions de la zone euro ont baissé de 6,9% (Indice MSCI EMU), ce qui constitue leur pire début d’année depuis le 1er trimestre 2009. Ce mauvais départ peut cependant être relativisé. Ainsi, exprimées en monnaies communes, les performances de la zone euro ne sont pas très éloignées de celles des Etats-Unis (respectivement -6,9% et -4,3% en Euro ou -2,3% et +0,4% en USD). Par ailleurs, le 1er trimestre ne préjuge pas de l’ensemble de l’année. Ainsi, 2009 et 2013 ont connu des départs difficiles mais se sont au final très bien terminées (respectivement +23,1% et +20,3% sur douze mois). A l’inverse, malgré un démarrage en trombe (+18,5%), 2015 s’était achevé sur une notre plus neutre (+7,7%).
• L’affaiblissement du dollar bénéficie mécaniquement aux marchés américains et émergents mais pénalise l’Europe et le Japon. Ceci nous conduit à réduire l’ampleur de nos paris géographiques. Ce retard initial du Japon et de la zone euro devrait toutefois peu ou prou être comblé d’ici la fin de l’année.
• La bonne nouvelle concernant le déficit français en 2015 est à relativiser. La France reste un mauvais élève en matière de discipline budgétaire en Europe (seuls la Grèce, le Portugal et l’Espagne, pays qui ont connu récemment des difficultés économiques autrement plus importantes, devraient afficher des déficits plus élevés en 2015). Notons tout de même que la croissance, même si elle reste insuffisante pour changer la donne sur le marché de l’emploi, a été meilleure qu’attendu en 2015 (en 2014, les économistes tablaient, en moyenne, sur une croissance 2015 de 0,8% seulement). Nous estimons que la progression du PIB devrait se maintenir aux alentours de 1,2% en 2016, soit moins que la prévision du gouvernement (1,5%).
• Aux Etats-Unis, le marché de l’emploi continue de surprendre positivement, ce qui va dans le sens d’une accélération, au moins modérée, des salaires et de l’inflation au cours des prochains mois.
• En baissant ses prévisions, la Réserve fédérale se rapproche nettement des anticipations des marchés (telles que reflétées dans les prix des contrats à terme de taux d’intérêts). Nous prévoyons une à deux hausses de taux directeurs en 2016. Les indicateurs d’inflation sont en nette hausse (si l’on fait abstraction du seul effet du pétrole) sous l’effet, notamment, de l’amélioration du marché du travail. Il sera de ce fait difficile pour la Fed de rester sans réagir.
• Nous continuons, cependant, de penser que l’économie américaine va progressivement décélérer. L’industrie se stabilise après un passage à vide fin 2015, mais la consommation, principal moteur de l’économie, aura du mal à maintenir en 2016 une dynamique aussi forte que l’année dernière.
• En zone euro, la reprise continue. Les bons chiffres de la production industrielle sont très encourageants alors que les turbulences financières du début de l’année avaient semé quelques doutes.
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