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Retrouvez chaque semaine l’essentiel de l’actualité économique et financière dans l'Hebdo des marchés. Un nouveau format, plus court et accessible, pour un rapide tour d’horizon de l’économie et des marchés.
• La pression sur les taux européens venant des achats de la Banque Centrale Européenne est extrêmement forte, les taux longs allemands continueront de baisser. Les taux américains remonteront, mais très lentement, car le resserrement monétaire de la Réserve fédérale américaine sera très graduel et les flux entrants sur le marché obligataire américain vont se poursuivre.
• Les marchés d’actions sont portés par les taux négatifs qui flattent les primes de risque* et le fait que la hausse des taux de la Réserve fédérale américaine soit potentiellement repoussée vraisemblablement un peu plus tard dans l’année. Le change joue un rôle clé au niveau de l’allocation géographique et favorise la zone euro et le Japon devant les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Au sein des émergents, l’Asie est favorisée. Cette position devient très consensuelle. Si cela reste valable, il convient de se diversifier par rapport à ce thème « dollar » en s’intéressant par exemple aux banques européennes (reflation*) et en gardant ses titres à rendement soutenable en fond de portefeuille
• L’économie américaine a probablement fortement décéléré au premier trimestre sous le double effet de la baisse du pétrole, qui pénalise le secteur de l’énergie, et de la hausse du dollar, qui génère une pression négative sur les exportateurs (en plus d’autres facteurs temporaires). Jusqu’à présent, les chiffres du marché de l’emploi étaient restés forts malgré cet environnement plus difficile, mais ce n’est plus le cas. La poursuite de la reprise américaine n’est pas fondamentalement remise en cause, mais il est probable que la Réserve fédérale attendra encore quelques mois avant de relever ses taux directeurs.
• Pour la zone euro, les bonnes nouvelles continuent de s’accumuler depuis le début de l’année. Après une probable accélération de la reprise au premier trimestre, l’économie de la région semble faire une bonne entrée dans le deuxième. L’évolution de l’indice général des prix reste fortement tributaire des variations du pétrole mais la faiblesse de la progression de l’indice sous-jacent montre que d’importantes pressions déflationnistes* liées à des facteurs propres à la zone euro (subsistance d’importants excès de capacité, marché de l’emploi toujours dégradé) subsistent.
*Déflation : diminution générale et durable des prix. Elle se traduit par une baisse de l'indice des prix observée sur une période suffisamment longue (plusieurs trimestres). Le phénomène opposé, bien plus fréquent, est l'inflation (hausse des prix). La déflation ne doit pas être confondue avec la désinflation qui est une diminution du taux d'inflation, c'est-à-dire que le niveau général des prix augmente moins vite. La déflation est redoutée par les économistes, parce qu’elle peut se traduire par un report des décisions d’achat de la part des agents économiques qui préfèrent attendre que les prix aient encore davantage baissé. D’où un risque de quasi-arrêt de l’activité économique.
• Les bonnes surprises se multiplient depuis le début de l’année en zone euro. La conjonction du reflux de l’austérité, de la réparation financière, de la politique monétaire très active de la Banque Centrale Européenne, de la baisse de l’euro et de celle du cours du pétrole créent un environnement très favorable. Après des années de déceptions, il ne faudrait pas, cependant, basculer dans un excès d’optimisme. Tout d’abord, l’environnement international reste incertain (ralentissement des pays émergents et dynamique américaine un peu moins forte que prévu). Ensuite, à plus long terme, rien ne dit que cette amélioration conjoncturelle sera suffisante pour améliorer le marché de l’emploi de façon décisive et réduire les stocks de dettes privées et publiques qui restent très importants.
• Les marchés d’actions avaient besoin de respirer après un très bon début d’année. Comme la hausse du dollar expliquait une grande partie des mouvements sur les marchés, il est logique que les secteurs qui y sont peu exposés résistent mieux, ce qui est le cas des banques européennes. Cette consolidation est saine et devrait être passagère. A 12 mois, les marchés d’actions devraient évoluer à des niveaux supérieurs aux niveaux actuels.
• Il n’est pas surprenant que la Réserve fédérale batte en retraite, compte tenu de la forte appréciation réelle du dollar, de la faiblesse de l’inflation, de celle des salaires, de la persistance d’excès d’offre sur le marché du travail et d’un ralentissement plus fort que prévu de l’économie chinoise. Que la Réserve fédérale commence son cycle de hausse de ses taux directeurs dès 2015 ou non, il lui faudra encore beaucoup de temps pour avoir véritablement confiance en une normalisation de l’inflation*.
* Inflation :Hausse générale des prix des biens et services en circulation dans un pays et sur une période donnée. L'inflation se traduit par un phénomène d'augmentation générale des prix et peut ainsi entraîner une baisse du pouvoir d'achat et de la monnaie. Au contraire, la déflation est le phénomène d'une baisse généralisée et durable du niveau des prix. Pour mesurer le taux d'inflation, l'Insee s'appuie notamment sur l'Indice des prix à la consommation (IPC).
• Concernant les marchés d’actions, nous conservons nos préférences géographiques en faveur de la zone euro et du Japon à l’horizon d’un an, les profits devant finir par bénéficier de l’affaiblissement des devises. Quant aux Etats-Unis, ils seront confrontés dans les mois qui viennent soit à une appréciation du dollar, soit à une hausse des taux, ce qui est quand même moins attrayant.
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