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Retrouvez chaque semaine l’essentiel de l’actualité économique et financière dans l'Hebdo des marchés. Un nouveau format, plus court et accessible, pour un rapide tour d’horizon de l’économie et des marchés.
• Les achats d’actifs de la Banque centrale européenne changent la nature du marché obligataire européen : bon nombre des résidents de la zone euro (banques et compagnies d’assurance) détiennent des titres souverains pour des motifs réglementaires et ne les céderont pas facilement à la Banque centrale européenne et aux banques centrales nationales. En conséquence, la pression baissière sur les taux continuera d’être très forte. Il est intéressant de voir que la baisse des rendements européens a coïncidé avec la baisse des rendements américains : la hausse des rendements américains sera limitée par les réallocations de portefeuilles en faveur des obligations américaines
• Les marchés d’actions deviennent plus hésitants. Aux Etats-Unis, la force du dollar et l’ombre portée de la Réserve fédérale pèsent sur la tendance et en zone euro, la progression record depuis le 1er janvier commence à interroger, d’autant que la valorisation sur les résultats passés commence à se tendre. Au-delà de possibles prises de profit passagères, les marchés de la zone euro devraient reprendre leur marche en avant. Les actions européennes ont été dopées, en début d’année, par les taux bas, l’euro faible et le retour des flux acheteurs. A présent, le rebond des profits devrait être le prochain facteur de soutien.
• Les bonnes nouvelles s’accumulent en zone euro depuis le début de l’année. Pour l’heure, l’inflation négative ne freine pas la consommation des ménages, au contraire. Cela ne doit pas faire oublier les risques (la mise en place d’un processus déflationniste* auto-entretenu reste une menace, et, après l’épisode grec de janvier-février, de nouveaux soubresauts politiques sont possibles, sans parler de la contagion du ralentissement des pays émergents.
• Aux Etats-Unis, les chiffres du marché de l’emploi rassurent après une série de statistiques décevantes (mais de moindre importance) depuis le début de l’année. Ils montrent que la reprise se poursuit à un niveau soutenu.
• Les marchés d’actions de la zone euro continuent de bénéficier de flux favorables, et de l’amélioration économique qui rassure sur la croissance des bénéfices.
• Alors que la contribution des exportations nettes est restée négative, en raison d’une croissance des importations supérieure à celle des exportations (comme durant le reste de 2014, la première année depuis quatre ans), la bonne nouvelle est que l’impulsion donnée par la demande interne ne faiblit pas. En effet, la contribution positive de la consommation privée n’a fait que croître au cours de l’année (pour atteindre près de 2 points de pourcentage au dernier trimestre), alors que celle de l’investissement est aussi montée quelque peu par rapport aux trimestres précédents. Ces chiffres confirment le retour de l’Espagne à un régime de croissance normal.
• La révision du PIB américain plutôt marquée n’est pas si rare entre la première et la seconde estimation, essentiellement en raison de la méthodologie utilisée pour la première, qui tend à surestimer la contribution du secteur industriel tandis qu’elle peine à capter correctement l’expansion du secteur des services. Cette révision ramène la croissance américaine plus proche de sa valeur de long terme (ou croissance potentielle) de 1,9% et donne une image plus cohérente avec le ralentissement de l’inflation.
• En zone euro, après une hausse du PIB* un peu plus forte que prévu au quatrième trimestre 2014 (+0,3% pour l’ensemble de la région), les chiffres du début de cette année montrent que l’amélioration se poursuit. Inversement, aux Etats-Unis, les déceptions se sont succédées au cours des dernières semaines (à l’exception notable, toutefois, des chiffres du marché de l’emploi). A ce stade cependant, le plus probable est qu’il ne s’agit que d’une décélération passagère.
• L’appétit des investisseurs pour le risque a augmenté depuis le début de l’année. Plusieurs indices actions européens sont sur des plus hauts historiques, notamment en Allemagne et en Suède, deux indices cycliques par excellence. Les small caps** européennes (pro-cycliques) ont aussi opéré un retournement de tendance et surperforment à nouveau. Le point bas d’octobre 2014 pourrait constituer un point bas de référence comme l’était celui d’octobre 2011 : les actions sont sur une tendance haussière.
* PIB ou produit intérieur brut est l’un des agrégats majeurs des comptes nationaux. En tant qu'indicateur économique principal de mesure de la production économique réalisée à l’intérieur d'un pays donné, le PIB vise à quantifier — pour un pays et une année donnée — la valeur totale de la « production de richesses » effectuée par les agents économiques résidents à l’intérieur de ce territoire (ménages, entreprises, administrations publiques). Le PIB reflète donc l’activité économique interne d’un pays et la variation du PIB d’une période à l'autre est censée mesurer son taux de croissance économique.
** Small caps : (Petites capitalisations) Ce sont les actions de sociétés ayant une faible capitalisation boursière. La limite haute de capitalisation boursière d'une « small caps » (de l'ordre de 4 milliards d'euros) varie d'une société de gestion à l'autre. Leur petite taille a pour conséquence une faible liquidité et une relative rareté des études financières qui leur sont consacrées. Les risques qu’elles représentent sont souvent plus élevés que ceux des grandes valeurs, plus liquides et mieux suivies par les analystes financiers. Leur performance, sur longue période, s'est révélée supérieure à celle des grandes valeurs (large caps).
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